dimanche, mai 24, 2020

Confinement et BDSM

Bonjour amie lectrice, bonjour ami lecteur,

La période actuelle, stressante et bouleversante à souhait, est sans doute très éloignée des jeux, du SM et de tout ce qui peut dissiper l'attention que chacune et chacun doit porter sur son prochain ou sa prochaine, j'en conviens avec aisance. Effectivement, on se doit d'être sérieux, attentifs, prudents, ... Bref, à écouter les discours des uns et des autres, sans doute aurions-nous mieux fait de creuser dés le 18 mars dernier un trou, nous mettre dedans et attendre qu'il se reboucha, pour ne plus avoir à subir ces monceaux d'informations contraires et contradictoires, délivrées par d'infâmes journalistes avides de scoop, ad-vomitum avons nous été toutes et tous sevrés de vérités dont la durée de vie semblerait bien courte à un papillon.

Bref, les semaines récentes auraient dû, pour un esprit normal et apaisé, nous tenir éloignés du monde du BDSM et nous hypnotiser à coups de raouleries et autres ciotises ...

Cela n'a pas été, loin s'en faut, pour Sally et moi ; En effet, l'un ne travaillant plus durant ce confinement et l'autre voyant son activité à distance fortement ralentie, le temps nous était disponible. Loin de nous ennuyer (il y a toujours quelque chose à faire dans une journée, toujours !!), nous avons rapidement décelé la possibilité offerte par ce temps "inédit" pour tester de nouvelles choses, utiliser la durée comme outil de peine ou de contrainte, le temps est un luxe en 2020.

Nous avons donc souhaité différentes choses, dont je vais vous parler aujourd'hui, au cours de ce confinement.

Avant propos


Mais, car il faut passer par là, amie, ami, j'espère réellement et sincèrement que tu es en bonne santé et que ni toi ni tes proches n'avez été, médicalement, socialement ou encore professionnellement touchés par cette crise du siècle !

Propos

Je parlais, donc, de nouvelles pratiques, basées sur le temps, son existence et sa disponibilité !

24 x 7


La première chose que nous avons voulu tester, presque logiquement, est la plus chronophage, le fameux 24 x 7. Au sens premier, il s'agît d'une soumission à une personne - si tu ne suis pas mes aventures, de moi (le soumis) à Sally (ma Dominatrice) - permanente et continue, toute la journée et toute la semaine. J'avais encore en tête l'idée qu'on ne peut pas "être soumis à Super U (ou à carrefour, à Leclerc, à LIDL, ... tu as compris l'idée) et que le quotidien, immanquablement, reprendrait le pas sur le jeu.

C'est le cas, inévitablement. Mais c'est alors une distorsion du quotidien qu'il faut opérer, avec simplicité. Pour reprendre mon exemple des provisions, être soumis signifie, par exemple, se tenir un ou deux pas en permanence derrière sa Dominatrice. Etre soumis c'est se charger sans lui demander d'aide de remplir le coffre des sacs de courses. Etre soumis c'est lui ouvrir la portière de la voiture pour qu'elle y monte ou en descende. Etre soumis, donc, c'est appliquer respect et admiration de sa Maîtresse, en tous lieux et en toutes choses, en commençant, par exemple, par le vouvoiement.

Ce 24 x 7 passe aussi par une prise en mains de la quasi-majorité des tâches ménagères par celui qui se soumet (moi en l'occurence, faut suivre les gens, hein), pour alléger la charge de sa Maîtresse. J'insiste sur le principe de quasi-majorité. J'ai, au tout début, commise l'erreur de vouloir absolument tout faire, je me suis rapidement aperçu qu'il s'agissait d'un retournement des rôles, Madame doit pouvoir choisir si elle veut conserver quelque tâche ménagère et, surtout, la(les)quelle(s). Dans notre cas, ne me demandez pas pourquoi, Sally a voulu conserver la gestion du linge. Elle me l'a indiqué et, chose normale, j'ai compris, alors, que j'avais inconsciemment tenté de prendre une certaine forme de contrôle sur notre couple de Dominatrice / soumis. En voulant prendre "la totalité" à ma charge, j'avais retiré des mains de Sally la possibilité de choisir.

Nous sommes parvenus, après quelques jours et quelques éclats de rire face à des situations ubuesques, à trouver un point d'équilibre qui nous permette de remplir le quotidien d'un bruit de fond de BDSM sans que le BDSM ne prenne la main sur le quotidien. Nous avons mis sur le papier un "protocole" du quotidien, non car nous sommes déjà atteints de pertes de mémoire (encore que ...) mais car, en littéraire, je vois la fixation sur la cellulose comme inaltérable et inaliénable, elle est manifestation d'un réel d'un instant. 

Voici, ci-dessous, ce protocole : 

·         Toujours ouvrir la portière de la voiture pour permettre à Lady SALLY d’y monter ou d’en descendre
·        Toujours porter les sacs de course
·        Demander à Lady SALLY la permission de s'asseoir
·        Toujours retirer les chaussures des pieds de Lady SALLY après les avoir léchées
·        Demander à Lady SALLY la permission d’aller aux toilettes
·        Ne pas dépasser Lady SALLY dans la rue
·        Maintenir son corps rasé intégralement
·        Nettoyer ou cirer les chaussures de Lady SALLY
·        Vouvoyer Lady SALLY en permanence
·        Appliquer le protocole d’avant séance (annexe 2) avant chaque séance de jeu
·        Porter en extérieur un collier idoine
·        Proposer chaque jour à Lady SALLY de lui procurer du plaisir à minima par l’utilisation de sa langue,
·        Ne porter de sous-vêtements que si cela lui est explicitement demandé par Lady SALLY,
·         Ne porter de chaussettes que si cela lui est explicitement demandé par Lady SALLY,
·        Porter en permanence, en intérieur comme en extérieur et sauf indication contraire de Lady SALLY, des chaussons de gymnastique dites “rythmiques” et, ce, sans chaussette
·        Proposer, chaque semaine, à Lady SALLY une liste des activités qu’il réalisera au cours de la semaine à venir
·        Remettre, au démarrage de leurs semaines sans enfant, à Lady SALLY son collier de soumis, le présentant des deux mains, à genou au sol et ne se relevant qu’après que Lady SALLY ne lui ai passé et sur son ordre
·        Lorsqu’il choisira ses vêtements lui-même, Olivier TOURCHON devra volontairement commettre une faute à même de permettre à Lady SALLY de le punir
·        Demeurer nu en permanence en l’absence de tiers, à l’exception des chaussons rythmiques et des éventuels choix de Lady SALLY
·        Accepter la transformation en chiot, selon le protocole en annexe 3

C'est par l'existence même de ce protocole et par son respect autant que possible que nous sommes parvenus, Lady Sally et moi, à mettre en place un "presque 24 x 7" qui, je crois pouvoir le dire aujourd'hui, est un succès et me plait énormément, je suis sous le contrôle de celle que j'aime en permanence et en respect de ses demandes, de nos impératifs et de nos vies "vanille" à l'un comme à l'autre.

Que demander de plus ? 

Le prochain article parlera d'une autre pratique que la disponibilité de ce nouveau temps nous a offert, l'isolement de longue durée.

Bon dimanche, toi qui me lit ; fais toi mal, ça fait du bien !

Gregor 

jeudi, décembre 26, 2019

Les outils de la soumission

Bonjour à toutes et à tous,

Oui, reprochez-le moi ; j'ai peu écrit cette année. A ma décharge, 2019 aura été, sur beaucoup de points de vue, une année horrible et Sally comme moi avons hâte, c'est peu dire, de lui dire adieu et d'accueillir avec plein juste ce qu'il faut d'espoir qu'elle soit meilleure que sa cadette, sur le plan médical, familial, financier, .... Bref, une belle nouvelle année !

Je ne posterais pas ici de "résumé de l'année kikou lol" parce que je n'en n'ai pas envie (et que je fais, ici, ce que je veux, na na na na nèreuuu) !

Je voudrais, donc, ami lectrice, ami lecteur, parler des "outils" qui composent ma soumission à Sally et qui, à tour de pour chacun, systématiquement pour d'autres viennent me mettre dans l'état de participer à une séance de jeu.

Je ne ferais pas d'inventaire de sex toy ou autre godemichet, chacun a les siens, là où ils doivent être et ce serait très classique ; Non, je voudrais parler des articles spécifiquement BDSM, que ce soit dans la manière dont Sally et moi abordons cette pratique ou, par ailleurs, ce qui m'excite pour plein de raisons.

Le Collier

Premier sur la liste, sans conteste, de notre relation BDSM, le collier. J'en possède plusieurs, certains
Collier de soumission dans un jeu BDSM
Mon collier, porté avec un body d'ABDL
spécifiquement pensés pour être porter à l'intérieur, d'autres plus "discrets" portables à l'extérieur, soit cachés sous une écharpe ou un col ou simplement visibles et ostentatoire (j'ai dit ostentatoire, pas provoquant ou choquant, Sally respecte celles et ceux que nous croisons).

Pourquoi le collier ? 

Sally sait que j'ai besoin d'un déclencheur pour démarrer une séance. Cela fait, d'ailleurs, partie de notre "protocole" de jeu. Passer le collier me contraint physiquement d'une part. En effet, les mouvements du cou, lorsqu'il s'agît d'un modèle comme
Collier de soumission discret qu'on peut porter dans la rue
Collier de soumission discret, portable dans la rue
celui en photo ci-dessus, sont relativement gênés et, surtout, Sally peut utiliser à sa guise les anneaux pour m'attirer vers elle si elle a un besoin ou une envie quelconque.
Ensuite, le collier me ramène à l'état animal obéissant qui doit être le mien.

On ne peut pas ne pas sentir un collier dés lorsqu'on le porte ajusté et qu'on a dans la tête que c'est son état naturel - je dirais même en ce qui me concerne état "par défaut" - d'être soumis.

Le plus difficile, cela peut paraître surprenant, c'est de porter ce collier dans des endroits spécifiquement BDSM, tels que des munchs ou des soirées. C'est à ces occasions que l'humiliation d'être soumis se fait jour et que j'ai - presque - honte de ce que je suis devant d'autres, Dominatrices, Dominateurs, soumises ou soumis. Mais je sais bien que c'est un élément du jeu et de ma position que de devoir porter cette "estampille d'être" que constitue le collier, loin de moi l'idée de me révolter si Sally me le demande et que le contexte ne me semble pas trop hostile à dessein (oui, il m'est arrivé de refuser de porter le collier, pour des raisons qu'un blog entier ne parviendrait pas à expliquer mais, en résumé, car "je ne le sentais pas").

Les chaussons de pointes

Chaussons de pointes portés au cours d'une séance BDSM
Mes chaussons de pointes portés au cours d'une séance 
Sans doute mon accessoire de soumission le plus surprenant pour les autres ; Ces chaussons de danse ont plusieurs utilités qui m'attirent, ils limitent le mouvement (essayez de marcher avec, c'est rendu très difficile par la dureté de la semelle), ils apportent une touche affinée et gracieuse (si tant est que je sois capable de la moindre grâce), ils sont douloureux, notamment lorsque Sally me fait monter et et en pratiquant par ailleurs la danse classique, mais il n'y a pas de passerelle entre ces 2 parties de ma vie) je prends une revanche sur ce passé qui m'a "frustré" pendant longtemps.
demeurer sur la pointe des pieds avec et, enfin - et surtout peut être - ils rappellent une discipline qu'enfant je voulais pratiquer et que, parce que la culture, les traditions, les à priori, le surpoids, ... bref mon histoire intime, je n'ai jamais pratiqué, en portant ces chaussons (

Travestissement ?


Des chaussons de pointe à lacets tels que ceux que j'aimerais trouver un jour
Les pointes à lacets Sansha Futura
A celles et ceux qui voient ici une forme de féminisation, je ne peux vous empêcher de voir ce que vous voulez mais c'est l'aspect qui résonne le moins avec ma recherche et mon excitation d'alors. Dans le principe, réellement, ma recherche en l'objet est axée sur la contrainte (ou plutôt la

contrariété du mouvement "normal") et la douleur. L'esthétique vient en troisième position, j'adorerais trouver des pointes de couleur noire que je puisse porter "n'importe quand", étant celui - avec Sally bien sûr - qui sait ce dont il s'agît. C'est cette recherche d'exhibition qui fait partie de mon excitation en l'objet.

Les chaussons de pointes, à mes piedsLe psychanalyste verra sans doute des choses derrière cette attirance pour les chaussons de danse, extension du pénis peut être ou je ne sais quoi. En ce qui me concerne, comme pour beaucoup de ce qui participe du BDSM, j'évite de me poser ces questions, je préfère prendre le plaisir tel qu'il arrive, sous la forme par laquelle il se présente, et en profiter ainsi, il y a suffisamment de raisons de se questionner dans la vie pour ne pas ajouter celle-là !

Travestissement : Précision

Je ne voudrais pas qu'il y ait dans mes propos le moindre commencement de début de malentendu. Je ne valorise ni ne dévalorise en rien le travestissement et celles/ceux qui le pratiquent. Simplement, cela ne fait pas partie des pratiques que j'ai identifié comme étant des moteur de mes jeux BDSM. En un mot comme en cent, comme je le dis et le répète, chacun s'amuse tel qu'il le souhaite, avec les sujets qu'il souhaite, du moment qu'il s'amuse avec le respect de ceux avec lesquel(le)s il le fait ;-)


Les bottes

C'est sans doute le dernier de mes fétiches découverts ; A la base, je ne voyais les bottes que comme des articles évitant d'avoir les pieds mouillés ;-)
Des bottes en caoutchouc non doublées portées pendant une séance BDSM
Mes bottes portées, ici, avec du néoprène

Je suis récemment tombé "par hasard" (c'est à dire que je ne me souviens absolument pas du cheminement qui m'y a mené) sur des bottes en caoutchouc épais et, surtout, non doublées. C'est à dire que la peau est en contact direct et non "perturbé" avec le matériau. Cela engendre transpiration et frottement du caoutchouc contre les mollets et constitue quelque chose que j'aime énormément.

A mes yeux, ces bottes mélangent deux aspects concomitants ; le caoutchouc dont j'aime l'odeur, la sensation et l'aspect brillant, la transpiration que le port de ces bottes induit, qui plus est s'il fait un petit peu chaud au cours de la séance (ou qu'elle devient chaude NDLR). Vous le savez, la transpiration est un des éléments que je cherche à obtenir dans mes tenues et dans mes jeux. Ces bottes, que je porte toujours sans chaussettes évidemment, peuvent me faire transpirer énormément, c'est cool.

Elles viennent du site Allemand HML Fetish (https://www.hml-fetish.com/) qui les propose à un prix abordable sur la page dédiée, https://www.hml-fetish.com/fr/02_F-tiche/202_Bottes_en_latex/ du site.

Sally me les fait parfois porter pour des jeux plus poussés, attaché par exemple, au cours desquels ces bottes sont un complément particulièrement excitant à ma nudité imposée.

Ca t'apporte quoi précisément ?

Il m'est toujours compliqué de répondre indépendamment à cette question ; En effet, dans mon approche fétichiste, les bottes en elles-mêmes, hors contexte et sans complément (bottes et latex, bottes et collier, bottes et cagoule, ...) représentent peu d'intérêt, sauf à les voir comme des accessoires simples de mode, et donc ne me procurent pas directement d'excitation ou d'attirance. Je ne les vois comme excitantes (comme la plupart de ce dont je parle dans cet article d'ailleurs) que sous les instructions de Sally et dans un ensemble à visée BDSM.

Je nettoie mes bottes en caoutchouc avec la langue
Nettoyage des bottes avec ma langue
Et il me vient à l'esprit, alors que j'écris, une scène au cours de laquelle Sally m'a demandé gentiment ordonné de nettoyer, de ma langue, ces bottes. Forme d'humiliation bien-sûr, mais aussi et surtout la .
possibilité d'avoir un contact plus "profond" avec ces bottes et cette matière, l'avoir en bouche et la sentir "en moi" tout en me sentant "à ma place" au sol, à lécher ces bottes pour les rendre propres telles que Sally l'exigeait alors. C'est, en ce qui me concerne, la représentation du BDSM et de son pendant matérialiste (le fétichisme).

Les chaussures de soumis

En elles mêmes, ces chaussures n'ont rien de particulier ou d'extraordinaire. Ce sont des baskets converse "customisées" par Sally, pour moi.
C'est d'ailleurs par cette personnalisation qu'elles prennent toute leur valeur à la fois sentimentale et BDSM.

Au travers de ces chaussures, Sally m'a montré qu'elle voulait que je sois un peu plus que le soumis "dans la maison au cours des séances", que ces jeux dépassent le seuil de la maison pour s'exporter dans la vie vanille.

Et ces chaussures ont une particularité que les regards de tous, dans la rue, peuvent voir si, et seulement si je précise, ils peuvent capter ; Sally, lorsqu'elle les a commandés, a fait en sorte que l'inscription disponible sur les chaussures m'identifie et parle de moi :

"Ma Salope"

Je suis avec fierté la salope de ma dominatrice, comme c'est écrit sur ces chaussures.
Inscription sans équivoque ...
Voici l'inscription que portent avec fierté ces baskets, au regard et à la face du monde je suis SA salope, je lui suis soumis et disponible, chacun doit et peut le savoir. Je me suis déjà posée la question de savoir comment je me comporterais si, un jour, d'aventure, quelqu'un prenait le temps de lire cette inscription. Et s'il s'en étonnait et m'en parlait. Sincèrement, je crois que deux options existent, soit la personne ne comprend pas ce dont il s'agît et n'en parle pas (pensant qu'il s'agît d'un mot en Anglais
par exemple), soit la personne comprend le fond de ce dont il s'agît et aborde frontalement ce message et le statut qu'il crée en moi, m'offrant d'échanger à propos sans devoir expliquer les bases. Auquel cas, je crois, que je parlerais et ferais mon "coming out" de soumis !

Les sex-toys

On pensera que les sextoys sont d'abord faits pour les Femmes d'une part, d'autre part qu'ils ne servent que pour le sexe "vanille". Grande nouvelle, mesdames et messieurs les Vanilles, c'est faux, archi faux, totalement faux. En effet, les jouets sexuels, ceux qui reproduisent dans le principe un
Titan, le plus gros des godemichets que Sally utilise sur moi pour me pénétrer.
Titan, le plus gros de mes godes
sexe masculin en l'objet, sont utilisables pour toutes les formes de pénétration, vaginales, anales comme buccales. Et je peux vous dire que Sally ne se gène pas pour pratiquer ces deux dernières sur moi, quelle que soit la taille, la couleur ou la texture de l'olisbos utilisé !

La sensation, lorsque Sally me pénètre, est indescriptible ; douloureuse au premier lieu (je parle là d'une pénétration anale), elle pourra devenir, selon ses envies et la manière dont elle maniera l'objet, soit une source de plaisir (elle me demandera alors souvent de m'occuper moi même d'obtenir ce plaisir, car ce n'est pas sa charge), soit de plus en plus douloureuse.

A propos, en ce moment, j'ai envie de tester la pénétration longue et profonde. Pas "grosse" au sens largeur, mais avec un gode très long, que je sentirais entrer et entrer encore en moi, aussi loin que possible ; ami lecteur, quelque conseil pour moi ?

Mais je m'éloigne, je parle de cul et pas de soumission, pardon !

Pourquoi la pénétration dans la domination ? 

Depuis des siècles et des siècles, la femme a été pénétrée par l'homme et l'homme a pénétré la femme. Certes, la nature a fait son choix, mais je ne parle pas, là, de sexualité reproductive, uniquement "ludique". Par cette intromission, les hommes pensent avoir pris le contrôle sur les femmes, parce que symbole de l'épée et tout ça ...

C'est parce qu'existe cette image qu'être pénétré, en tant qu'homme, est une forme d'humiliation. Sally prend la main sur ces siècles de domination masculine pour montrer, urbi et orbi, que les femmes ont le pouvoir et qu'elles peuvent, elles aussi, se montrer dures et pénétrantes.

C'est, réellement, la sensation que j'ai lorsque Sally joue avec moi de cette manière. Je me mets, sexuellement, disponible pour l'accueillir en moi.

L'humiliation devient plus complète encore lorsque Sally me fait prodiguer une fellation à un sexe en plastique, ajoutant généralement que je ne suis pas apte à le faire sur un vrai sexe. La fellation
A la demande de ma dominatrice, je réalise une fellation sur un godemiche
Sally m'a ordonné de sucer un gode
renvoie, elle, à la recherche du plaisir égoïste de la plupart des hommes, au détriment des femmes qui ne sont, alors, vues que comme des "réceptacles" de ce plaisir. En me pénétrant ainsi, Sally fait de moi cet éventuel réceptacle d'une éjaculation imaginaire et potentielle.

Et le plaisir dans tout ça ? 

J'ai très longtemps été très circonspect quant au fait que l'on puisse obtenir du plaisir au sens charnel du terme dans une pénétration. En fait, je l'ai été jusqu'à être, à mon tour, pénétré. Et j'ai alors pu constater que ce plaisir existe et qu'il est, dans une certaine dimension, supérieur au plaisir procuré par les autres formes d'actes  sexuels. Je ne parlerais pas d'un orgasme au sens masculin du terme car la lacune d'éjaculation rend la comparaison compliquée, mais il y a un plaisir plus long, plus "sournois" et lent à être ainsi labouré et rempli.

J'ai la permission de me donner du plaisir pendant que je suis sodomisé.
Le plaisir dans la sodomie

Je dois remercier Sally de m'avoir fait découvrir ce plaisir ... J'ai hâte de passer à autre chose que des sexes en caoutchouc, s'il vous plaît Madame.


Je parle, ici, de ces "outils" de ma soumission. Il ne s'agît pas de dire que tel ou tel outil est idéal alors que tel ou tel autre est nul. Pas plus, d'ailleurs, qu'il ne s'agît de dire qu'il faut ou ne faut pas utiliser d'outil dans le cadre d'une relation BDSM.

Je ne parle, ici, que de notre expérience et de notre ressenti, à Sally et à moi, sa salope, dans nos jeux BDSM.

Je sais que certains de ces outils surprendront, peut être choqueront ou amuseront. Certain(e)s qui me lisent trouveront stupide mon attirance pour les chaussons de danse alors que d'autres auront eu la trique du siècle à lire cette partie. C'est là la magie du mystère de l'être humain. Nous sommes toutes et tous montés avec un mode d'emploi jetable et jeté, qui fait que nous avons des envies et des délires distincts les uns des autres.

J'ai longtemps, je dois le confesser, tenté de classer les goûts et les couleurs en "bien" et "pas bien", selon des critères bien personnels et individuels. (Je ne ferais pas en l’occurrence amende honorable car ce serait aller contre ce que je viens d'écrire ; après tout, classer ainsi les personnes est un choix de fonctionnement aussi respectable que de ne pas le faire). Je me suis rendu compte, lorsque Sally a accepté de m'aimer et de me prendre sous son aile, que je n'étais ni mieux ni pire que les autres et que j'avais, moi aussi, mon "pet au casque" qui me faisait être attiré par certaines choses pour le moins décalées.

Sagesse ou prise d'âge, j'ai compris avec le temps que tout ce qui est possible dans la sexualité est respectable à deux conditions : que l'ensemble des pratiquants soit en mesure d'accepter et que l'ensemble des pratiquants accepte. Le reste ...

Je conclue cette première partie de mes "outils" de soumission ... J'espère que vous prenez toujours autant de plaisir sur les chemins sinueux du BDSM.

Vue la date, je ferais une faute de ne pas en parler ... Soyez heureux, mangez, vivez, baisez, buvez ... passez de bonnes fêtes de fin d'année !

Bisous

Gregor

PS : Celui qui conduit, il ne boit pas, pas même un seul verre, bordel de chiotte !


Mes chaussons de pointe portés aux pieds pendant une séance BDSM.
Mes chaussons de pointes

dimanche, août 25, 2019

Cage de Chasteté

Une cage de chasteté ? 


Cher ami lecteur, chère amie lectrice, je suis ravi de te retrouver sur ce blog !

Je le confesse ... je ne suis pas un grand fervent du post sur cet espace, j'ai honte et, si j'osais, je demanderais à Sally de me punir pour chaque jour que je ne passe pas à écrire un message. Bon, je dois avouer que je pourrais, dans ce cas, poster encore moins souvent !

Rendu à Paris en juillet dernier, c'est chez IEM (je vous raconterais d'ailleurs quelques opinions sur une certaine boutique fetish & BDSM Parisienne qui a décidé de faire de la discrimination une politique commerciale), que Sally a acheté cette cage de chasteté à me faire porter.

Première humiliation avant même l'achat de l'article, le (sympathique) vendeur de ce magasin qui invite Sally à, je cite "aller lui essayer dans les cabines, derrière", ce "lui" me désignait ; Dit autrement "emmenez votre soumis dans la cabine et testez cette cage sur sa queue".

Evidemment, je ne suis pas encore un grand coutumier du déballage de mon intimité dans des cabines d'essayage, mais ce fût fait, avec succès ; En effet, autant avions nous auparavant testés d'autres cette cage de chasteté "Hardcore" offre-t'elle toutes les possibilités qu'un soumis peut attendre d'un tel accessoire.
modèle de cages (plastique, métal, ...) qui jamais ne permettaient de porter sur de longues durées (trop lourde, trop peu ventilée, douloureuse, visible, ...) autant

Le silicone qui la constitue est suffisamment épais pour éliminer toute sensation de l'extérieur tout en laissant la possibilité au sexe devenu flaccide de se "poser" sur l'intérieur du l'objet.
La bague qui enserre les testicules (le cœur du système de fixation en fait) est suffisamment large pour loger un bon paquet (Sally me fait souvent remarquer que le mien est assez conséquent) et offre
3 positions de serrage distinctes, qui assurent autant de possibilités de contrainte voir, comme je l'aime, d'étirement des couilles, étirement ici assez continu et très excitant, lorsque comme c'est mon cas on aime cette sensation.

Sally m'a donc "offert" cette cage de chasteté et n'a pas perdu de temps pour me la faire porter. Le premier passage, réalisé dans des sanitaires publiques, n'aura pas été un grand succès ; trop pressé de tester, j'ai serré un peu fort la bague qui, avec la canicule d'alors, a rapidement été douloureuse car trop serrée autour de mon scrotum, nécessitant que je demande à Sally d'oter cette cage pour me permettre de continuer de marcher.

Bref ... beaucoup d'excitation et de plaisir interdit !

Pourquoi une cage de chasteté ? 


Notre relation SM à Sally et moi évolue ; nous nous dirigeons de plus en plus vers du "quasi permanent" dans le principe ; nous avons mis sur pied des rites et des habitudes qui feront que rares vont être les jours au cours desquels je n'aurais pas un petit "acte de soumission" vis à vis de Madame.

Parmi ces actes de soumission - voulus je le rappelle - j'ai délégué à Sally un contrôle total de ma sexualité. Elle seule a le droit de m'autoriser de prendre du plaisir, d'éjaculer ou, encore, de me toucher le sexe. Etant un mec et étant donc sexuellement faible, je sais que j'aurais la tentation de ne
pas "jouer le jeu" et, si je n'étais pas physiquement empêché de ce faire, il y a fort à parier que je me masturberais pour prendre du plaisir. Non seulement, alors, je ne respecterai pas les consignes de Sally mais, en plus, je gacherai mon sperme, que je n'avalerai sans doute pas, comme me le demande Sally souvent. En effet, je ne parviens pas, lorsque j'éjacule après m'être masturbé, à avaler mon sperme. La fameuse phase réfractaire m'empêche de ce faire, si ce doit être volontaire.

Donc non, je ne mérite pas de prendre de plaisir hors de Sally et sur ses instructions.

Cela couvre l'aspect purement sexuel de la cage de chasteté.

Porter une cage sur le sexe c'est, inévitablement, donner un aspect un peu plus important à son sexe, presque en érection permanente, au travers des vêtements. Pour un mâle c'est évidemment flatteur, donner l'impression aux autres que je bande en permanence, c'est presque une fierté ... sauf si un (une) de ces autres vient regarder de plus près voir, comme se le permettent beaucoup trop de connards du même sexe que moi, toucher "accidentellement" ; Elle sentirait alors que cette protubérance n'est pas mon sexe mais, au contraire, un artifice qui le réduit à sa plus simple expression, celle d'un ustensile qui sert à la miction seulement.

Enfin, porter durant toute la journée, dedans comme dehors, dans la rue comme dans un magasin, une cage de chasteté c'est, à un moment ou un autre je le sais, devoir essayer un vêtement dans une cabine "publique" et risquer que la vendeuse ou le vendeur présent ne distingue, au travers du vêtement essayé, cette cage. Et plus, c'est devoir me déshabiller dans une cabine et mettre "à l'air libre" cet artifice, risquant une incursion accidentelle et donc d'être vu, par accident.

Ce sont toutes ces choses, ces sensations et ces idées, ces fantasmes j'en suis conscient, qui m'excitent énormément.

Où en suis-je ? 


Au moment de la rédaction de ce message, nous sommes dimanche 25 août 2019 et il est 9h30 ; Sally a passé cette cage autour de mon sexe le 23 août 2019 à 11h, cela fait donc au bas mot 48 heures que mon sexe est encagé, sans que je ne sache ni pour combien de temps ni pour quelle raison il l'est. Je sois accepter cette demande de Sally, qui ne se gène pas pour m'exciter au passage, touchant la cage, mes tétons, ... pour me donner d'impossibles érections.

Car la cage de chasteté que je porte sert aussi à cela ; aucune vraie érection n'est possible sans douleur car mon sexe est enserré dans le silicone qui, bien qu'un peu élastique, empêche le membre de se gorger de sang. C'est donc au mieux une "semi érection" que j'obtiens, quoi qu'il se passe, physiquement, là où mon cerveau, lui, a envie d'une érection complète.

Bientôt ... peut-être ?

Je vais en profiter, je dois montrer à Madame que je fais de mon mieux pour mériter l'intérêt qu'elle me porte. Je prendrais du plaisir si et quand Sally l'aura décidé, je ne mérite pas mieux.

Bon dimanche les amis !

Gregor

PS : J'allais oublier ; lorsque je ne suis pas en érection, la cage de chasteté autour de ma queue provoque un frottement permanent, assez semblable à une masturbation, lorsque je marche, ce qui provoque une érection et me donne des ondes de plaisir très très agréables ;-)


vendredi, juin 07, 2019

Munch & Séance du 31 mai 2019 à Rennes

Mes fesses, après que Madame s'en soit occupée, pour me punir, bien rougies par les coups.
Mes fesses après quelques coups


Vendredi passé, avant que la Bretagne ne retourne à ses frimas et à sa pluie, la météo Rennaise était au beau fixe, c'est le moins que l'on puisse dire.

C'est le jour, alors que cela n'a rien à voir ni avec la météo ni avec ce qui suit, que les amis kinksters de Rennes et des environs avaient retenu pour tenir l'un des 3 Munchs mensuels Rennais "concurrents", avec pour thème "BDSM et charge mentale".

Je ne saurais que trop vous intéresser à ce groupe Fetlife, ses membres sont d'attachantes personnes, au sens propre comme au sens figuré, dont les idées et les principes mettent un bon coup de pied aux fesses des "tenants" de la norme commune.

Sally & moi avions décidé de faire d'une pierre deux coups (ou d'une cravache 500 coups, selon comment on aime), aller à ce Munch, passer la nuit dans la capitale de la Bretagne et faire une séance BDSM.

Je ne savais pas ce qu'il se passerait - ou pas - ni ce que Sally me ferait - ou pas - sinon que je lui avais demandé la permission de porter mes nouvelles bottes.

Nous avions, bien-sûr, décidé aussi de nous faire plaisir, optant pour un hôtel un peu confortable et un peu "classe". Ben oui, tant qu'à jouer à être très méchants, autant le faire dans le confort d'une chambre un tantinet insonorisée, ne serait-ce que pour ne pas déranger le voisinage.

En guise de préparation et au Munch et aux jeux qui s'en suivraient, Sally m'avait demandé de me faire un lavement puis de passer une couche, que je devrais porter dehors sous mes vêtements. Sally avait eu la gentillesse de me faire porter une chemise "longue" qui évitait que d'aucun ne puisse se douter de ce que je portais sous mon jean.

Partis pour le Munch qui débutait à 19 h, à un peu plus de 500 mètres de l'hôtel. C'est sous un soleil de plomb que Sally me fit porter mon collier avec, par dessus, un foulard (oui, nous refusons que des
Le collier que je porte dans les séances BDSM, signe de ma soumission à Madame
Mon collier, symbole de ma soumission
anonymes ou, pire, des enfants, puissent apercevoir quoi que ce soit qui puisse caractériser nos jeux) pour la discrétion.

Je suis binaire ; A peine Sally me passe-t'elle le collier que je change. Je deviens un peu plus sa chose (plus que je ne le suis déjà au quotidien), sa salope, soumis et obéissant à ses demandes et ses ordres. C'est donc dans cet état d'esprit que nous allions et participions à cette discussion, intéressante et animée d'ailleurs et qui, comme dans tous les Munchs, par circonvolutions successives s'approchait puis s'éloignait du thème de départ pour en aborder beaucoup d'autres, ici la fortune des pratiquants BDSM, la différence entre charge mentale et charge sociale, ...

Bref, du bon jus de cerveau ... avec un collier pour ce qui me concerne.

Salope j'arrivais à ce Munch, salope j'en repartais, excité et en attente de ce qu'allait me demander Sally.

Nous nous arrêtions en chemin pour prendre de quoi nous sustenter (non, je ne vais pas non plus vous raconter ce que nous avons mangé, c'est du BDSM ici Monsieur, nous sommes une maison sérieuse) puis remontions à la chambre.

Les festivités ne tardèrent pas à démarrer. Première demande de Sally, bien-sûr, me mettre nu devant
Une poire de lavement, pour les lavements anaux avant nos séances BDSM.
Une poire à lavement
elle et en position d'attente. J'avais, plus tôt dans l'après midi, eu à me faire un lavement, je savais donc que mon anus serait sollicité dans la soirée.

A propos, nous avons établi une sorte de protocole d'avant séances, qui me permet de me "mettre dans l'ambiance" et qui offre à Sally la certitude qu'un certain nombre de choses ont d'office été réalisées avant que de ne commencer à jouer ou encore pour commencer ce jeu :


  • Rasage intégral
  • Lavement
  • Lavage
  • Nudité totale (sauf contre ordre)
  • Position d'attente à genoux au sol
Bref, c'est après avoir réalisé tout ce protocole, donc, que le jeu à proprement parler pouvait débuter. Ici, portant une couche, je n'étais pas totalement nu (suivez donc un peu !), mais telle était la volonté de Sally ce soir-là.

Le démarrage de la séance fut assez doux ; Sally me demandait de lui raser le sexe, chose Ô combien excitante pour qui aime sa Femme et sa Maîtresse tel que c'est mon cas. Je faisais de mon mieux pour le bien faire d'une part, d'autre part ne pas blesser Sally, pour elle avant tout, pour m'éviter une punition d'autre part.
Je dois reconnaître avoir assez bien mené ma tâche, pas de coupure et plus aucun poil sur le sexe de Madame, du bon travail !

Mon anus dilaté
Mon anus, ouvert
Madame m'a demandé de réaliser un "exploit" au mois de Juillet, exploit pour lequel je devrais avoir l'anus particulièrement dilaté. Aussi, immédiatement après que je me sois occupé d'elle, Sally m'ordonnait de me mettre à quatre pattes pour démarrer la dilatation de mon anus. Je ne croyais sincèrement pas, il y a encore peu de temps de cela, que cette partie de mon corps puisse être élastique à ce point. Je n'avais jamais été un grand pratiquant actif de la sodomie et jamais un passif, bien que j'y pensais souvent et que cela m'excitait. C'est grâce à Madame que j'ai tenté et que j'aime cela. 

Pour mener à bien cette dilatation, du lubrifiant (beaucoup de lubrifiant) et de la patience (pas mal de patience non plus), qui permettent d'ouvrir cette partie si tabou de l'anatomie humaine, à plus forte raison masculine, sous prétexte de saleté (version "officielle" à mon sens) de crainte de l'homosexualité (à mon avis la vraie version). Tant pis pour ceux qui ne veulent pas, je peux vous dire que c'est et très agréable physiquement et une réelle contrainte que de laisser Madame me dilater cet endroit. Lorsque je la sens enfoncer ces "choses" en moi, démarrant par un petit diamètre pour aller de plus en plus loin, je sais que d'une part mon corps va aimer mais aussi que mon cerveau sera de la partie ! 

La position adoptée pour cette pratique constitue, en elle même, un élément extrêmement excitant pour moi. Etre à quatre pattes, aux pieds de ma Maîtresse, rêvant de lui lécher pieds et chaussures, tout en attendant qu'elle démarre la pénétration, ne sachant jamais si elle ira doucement ou non, si elle voudra que je prenne du plaisir ou non, si elle me voudra salope ou juste soumis. Le simple fait d'être ainsi aux pieds de Madame est un bonheur, je la respecte ainsi et me met au niveau qui est le mien dans nos jeux. Madame a le pouvoir alors, absolu et total, sur ce qu'il va m'arriver, cette excitation du cerveau est le shoot absolu et ultime pour la salope que je suis alors !

C'est donc une dilatation "petit gode" qui commence, Madame sait où le mettre, comment le mettre et
Pénétration anale
Le petit gode rose, pour commencer
comment le faire bouger pour déclencher en moi de fortes vagues de plaisir. Elle sait où accélérer et quand le faire pour que je commence à "remuer du cul" comme elle le dit. 

Bien dilaté - et très excité - c'est l'exact moment que choisit Madame pour me faire nettoyer ses chaussures, dessus comme dessous.

Fétichiste comme je le suis lécher, les chaussure de Sally représente une récompense, c'est vrai. Mais en lécher la semelle, ça, j'ai toujours un instant de difficulté pour me lancer, Madame le sait et en joue, appuyant un petit peu plus sa chaussure sur mon visage à ce moment précis, pour me rappeler qui doit quoi à qui dans cette partition au sein de laquelle je ne suis qu'un instrument entre ses mains habiles, sous ses pieds si doux.

C'est donc avec un mignon gode rose dans l'anus que je suis allongé au sol, sur le dos, avec les chaussures de Madame sur le visage, nettoyant ses semelles de tout ce qu'elle a piétiné depuis mon dernier nettoyage. Je suis toujours surpris de l'absence de goût des chaussures de Madame. Elles sentent toujours bon, jamais de "mauvaises odeurs". Madame a les plus jolis pieds du monde, jamais ne me lasserais-je de les honorer.

Humiliante s'il en est, cette position est aussi excitante qu'elle me marque de honte ; Honte sans doute infondée, après tout nous sommes dans des pratiques entre adultes consentants et au fait de ce qu'il se passe ou peut se passer ; Honte sans doute face à un potentiel jugement de la bien-pensance, de mes propres inhibitions sans doute. Ou de mon éducation aussi, qui rejette tout ce qui a trait à la sexualité pour l'amener au point de ne pas exister, sorte de "don't ask, don't tell" (à un bien moindre niveau, soyons d'accord) qui fait que jamais ce sujet n'est jamais venu dans la discussion plus jeune, et donc par proportion, encore moins tout ce qui est en rapport à des sexualités alternatives pour ne pas dire déviantes.

Les semelles des chaussures de Madame
Semelles des chaussures de Madame
Mais je m'égare (c'est ma spécialité avec la langue de bœuf sauce tomates avec des cornichons coupés en petites rondelles). Honte, donc, disais-je, que de me retrouver ainsi à lécher les semelles des chaussures de ma Maîtresse, de celle à qui je dois tout ce que je deviens, ce que je suis et ce que je serais. Elle est ma parfaite éducatrice, conseillère, guide et phare dans ce brouillard qu'est le BDSM. J'aime ressentir à la fois cette honte en moi. J'aime, lorsque ma langue passe sur ses souliers, avoir la mémoire des endroits où elle a pu marcher, de ce qu'elle a pu y voir, y piétiner, ou pire ...
Les chaussures que porte Madame et que j'ai nettoyées.
Les chaussures de Madame

Ce n'est donc qu'après les avoir nettoyées et nettoyées encore et, au passage, que Madame m'ait donné quelques doses de Poppers pour me transporter vers cet univers différent que j'aime tant, qu'à nouveau, Madame me demanda m'ordonna de me mettre de nouveau à quatre pattes, dans ma position naturelle de soumis, attendant de recevoir ce qu'elle souhaitait m'infliger, pour son plaisir et ma punition.

Vue la configuration de l'endroit il nous était quasiment impossible, à l'heure qu'il était alors, de faire trop de bruit ; Nous le savions sans nous le dire, aussi la séance de cravache ne dura pas des heures, tout au plus le temps pour Madame de prendre son "carnet à punitions" (petit carnet dans lequel elle note mes erreurs au fur et à mesure et qu'elle vient vidanger sur moi lorsqu'elle en a envie) et de le vider, à grands renforts de "10 coups parce-que tu as oublié de me demander la permission de t'asseoir tel jour" ou "20 coups parce-que tu as oublié de m'ouvrir la portière de la voiture hier". Au total, si j'ai bonne mémoire, une bonne paire de centaines de coups, que je méritais et pour lesquels je devais et dois, c'est justice, remercier Madame de s'occuper ainsi de moi.

Ne pensez pas, si tant est que vous le pensiez, que ces remerciements sont là pour le folklore ; Ils font, pour moi, partie de la punition. Ils sont aussi une partie de ma recherche d'humiliation et de honte, après tout je remercie Sally de me punir pour une erreur que j'ai commis, alors qu'il me
Une punition humiliante et méritée
suffirait d'être meilleur soumis ou plus salope pour qu'elle soit, enfin, satisfaite de moi et n'ait pas à me punir. Ces remerciements sont une composante importante de la punition, sorte de "j'ai compris et je ferais mieux la prochaine fois", catharsis de l'instant et de mon besoin d'être rabaissé ou, du moins, mis au niveau qui est le mien.

C'est donc botté et à genoux au sol que je recevais cette punition de Madame.

Les fesses bien endolories, et les larmes aux yeux, Sally m'annonçait une pause pour nous sustenter. Bien-sûr, hors de question de m'asseoir au même niveau que Madame. Par chance, la chambre que nous occupions disposait d'un petit tabouret, que Madame désigna comme étant mon assise du soir.

Une enseigne de pizzeria
Kamoulox ?
Au passage, je tiens à le dire, les spécialités Italiennes (ou présumées Italiennes) de Pizza Del'Arte à Rennes (Place de Gaulle) sont à la fois bonnes, assez peu chères et d'excellente qualité. Je ne saurais que trop vous les recommander, pendant une séance BDSM ou non, d'ailleurs. Quoi qu'avec un peu de sauce piquante ... 😁

Reprenons nos esprits et retournons à nos jeux postprandiaux.

C'est donc rassasiés que nous reprenions, de nouveau à quatre pattes, prosterné aux pieds de Madame, en attente de ce qu'elle voudrait me faire subir. C'est avec un bandeau sur les yeux, et après avoir repris quelques doses de poppers que Madame vient lubrifier mon anus pour, de nouveau, le dilater, un peu plus largement et durement cette fois-ci. A ce propos, nouveau lubrifiant testé, le Elbow Grease dont l'efficacité, surtout ici en version chauffante, est réelle et ... vous comprenez où je veux en venir !

Titan, le nom du nouveau gode que Sally utilise sur moi, que je vous présente sur cette photo, mesure
Un godemiché anal que Madame utilise sur moi qui mesure 30 cm par 15
Titan, 30 cm par 15
pas moins de 30 cm de haut pour 15 cm à la base. Pour le moment, la pénétration n'est pas totale, elle s'arrête à un peu plus de 10 cm, ce dont je dois bien reconnaître que je suis assez fier pour le moment, bien que l'intromission de titan ne se fasse pas sans douleur, celle-ci demeure largement acceptable et elle fait partie du plaisir de l'acte en lui même. Je dirais même qu'à défaut, la dimension humiliation serait réduite. Prendre du plaisir de quelque chose qui est et un interdit et une douleur est un paradoxe que je ne parviens pas encore à gérer, mais que j'adore ne pas savoir gérer.

Et j'assume ce côté salope comme le demande Madame.

C'est en un quart d'heure environ que Sally passa du "petit rose" à Titan, au termes desquelles je prenais un réel plaisir, au point d'imprimer, moi
Un soumis avec un godemiché dans la bouche
Entravé, rempli mais heureux
même, les mouvements de sodomie à ce gode. Je n'ai pas eu d'orgasme à proprement parler, je ne sais pas réellement encore identifier un orgasme qui ne serait pas avec mon pénis, simplement car je ne sais pas si j'en ai déjà connu un. Mais j'imagine aisément ce à quoi je ressemblais ce vendredi soir, vraiment sous l'emprise d'un plaisir autant physique que mental, déclenché par et sous l'autorité de Madame, devant qui j'ai eu un comportement digne d'une traînée, sans doute ce que je suis au fond de moi, non ?

Je n'ai pas joui à ce moment là ; Mieux, je me suis libéré et j'ai enfin osé me livrer totalement et entièrement à quelqu'un. Est ce une preuve
Un godemiché anal dans l'anus
Dilaté
d'amour, je ne sais pas le dire, mais j'ai, devant Madame ce soir-là, accepté pour la première fois de ma vie de lâcher prise, de laisser les instincts les plus primaires prendre le dessus et contrôler ce que je faisais.

Merci, Madame.

La suite de la séance a été une nouvelle expérience, bouleversante et excitante.

J'ai toujours voulu tester l'isolement sensoriel. J'en ai parlé à Madame, et nous avons à dessein acheté un casque, du film d'emballage, ...bref, tout ce qui, à nos yeux permettrait de diminuer autant que possible avec nos faibles moyens les stimulations sensorielles environnantes. Dans l'idéal, il faudrait disposer d'un caisson d'isolation sensorielle, rempli d'un fluide de sustentation, ... autrement dit des équipements coûteux et inaccessibles à nos bourses.

Donc, c'est avec ces moyens, un casque de réduction de bruit, du film d'emballage, un baillon dans la bouche, un bandeau sur les yeux et mes fabuleuses bottes en caoutchouc que Sally m'a laissé, environ une demie-heure, à ne rien faire. Ne pas parler, ne pas entendre, ne pas bouger (chose impossible dans
Privation Sensorielle
Privé et isolé
tous les cas, le film en se collant à lui même enserre ce qu'il emballe, moi ici, et empêche tout mouvement), respirer le plus lentement et doucement possible (note pour plus tard, mettre un masque à gaz) et laisser mon esprit partir, là où il en a envie, me sentant totalement sous le contrôle de Madame. A ce moment-là, elle aurait pu faire de moi absolument tout ce qu'elle aurait voulu ; depuis me faire respirer du poppers jusqu'à m'étrangler, j'étais dans un état de servitude absolu et si plaisant. Se sentir, me sentir, fragile et sous contrôle, sorte d'absolue de la recherche qui est la mienne dans le BDSM.

Ces trente minutes, qui ont pour moi durées des heures, j'en suis sorti comme si j'avais passé une nuit entière de sommeil alors que, dans les faits, je n'ai fait que de micro sommeils de quelques secondes chaque. J'avais l'impression que mon esprit était parti, loin, très loin, et que mon corps, lui, avait profité de cette inactivité obligée pour reprendre du poil de la bête. J'étais dans un état d'excitation très particulier, pas sexuelle en fait. 

Une excitation totalement psychologique, très douce et profonde.

C'est sur cet isolement que la partie BDSM de notre soirée s'achevait, aux alentours de 4 heures du matin ; Sally m'a permis, après ces épreuves, d'enfin éjaculer et de prendre du plaisir, me faisant avaler ma semence, comme je le mérite.

Je remercie Madame d'avoir, cette fois encore, accepté de jouer avec moi et de moi, d'avoir accepté de ne pas voir ma faiblesse et mon incapacité et d'avoir laissé de côté mon aspect physique si rebutant, pour faire de moi un meilleur soumis, une chose plus adaptée à ses envies et ses desseins.

Je vous aime, Madame

Votre salope.

Des marques de cravache
Ses marques ...

jeudi, mai 16, 2019

Des marques ...


Bonjour Madame,

Merci, de ces marques, preuve de mes erreurs, grâce aux vos coups de fouet de Mardi soir je sais que je dois être meilleur soumis.

Je vous aime Madame

Votre salope



Mes traces



vendredi, avril 19, 2019

Prouver sa soumission

Bonjour ami lecteur, 

Je t'espère au mieux de ta forme !


Au cours d'une discussion, Madame m'a demandé, l'autre jour, de lui fournir une preuve de ma soumission à elle, de ma capacité à tout accepter, tout endurer, tout vivre pour devenir son jouet, sa chose, sa salope.


Je sentais bien que Madame avait une idée en tête. Nous avions déjà parlé du tatouage (cela viendra un jour, le temps de trouver le bon dessin), du piercing (déjà fait), des marques quotidiennes (difficile à faire sur le long terme) ... bref, sauf l'ablation du testicule gauche (à éviter), je ne voyais pas.


Madame me demande d'aller dans un club homosexuel et y être fisté.


Je vous arrête. Il n'y a à mes yeux comme aux siens pas un once d'humiliation dans le fait d'aller dans un club gay. L'idée est que, ayant déjà visité certains de ces clubs au cours de mes pérégrinations, Madame a compris que ces endroits étaient les seuls "no limit" encore existants, et c'est ce qu'elle me demande pour cette pratique. Pas de limite, j'y vais et je finirais avec un poing dans l'anus, quoi qu'il en coûte, que cela me plaise ou non.


Evidemment, cette possibilité me fait peur, très peur, et pas uniquement pour le côté physique ;


  • Serais je accepté dans ce "milieu gay" qui n'est pas le mien ?



  • Serais je en mesure de donner à celui qui acceptera de jouer de moi le plaisir qu'il est en droit d'attendre de moi ?


  • Je sais bien que les choses ne seront pas binaires, passant du "rien" à "la main". Dit autrement, je serais sodomisé, par un sexe humain, choses qui ne m'est jamais arrivé.

Enfin, doute peut être idiot ... Est ce que ça va entrer ?

En résumé, comme toujours, je me pose des dizaines de questions et Madame m'aide, en me rassurant et en répondant, autant que possible, à ces questions.

Mais je sais que le jour "J" je serais seul face à cette injonction de montrer à Ma propriétaire seule et unique l'étendue de ma dévotion.

Ce sera un geste d'amour.

Je vous aime, Madame

Votre soumis,

Gregor


Confinement et BDSM

Bonjour amie lectrice, bonjour ami lecteur, La période actuelle, stressante et bouleversante à souhait, est sans doute très éloignée des j...