vendredi, juin 07, 2019

Munch & Séance du 31 mai 2019 à Rennes

Mes fesses, après que Madame s'en soit occupée, pour me punir, bien rougies par les coups.
Mes fesses après quelques coups


Vendredi passé, avant que la Bretagne ne retourne à ses frimas et à sa pluie, la météo Rennaise était au beau fixe, c'est le moins que l'on puisse dire.

C'est le jour, alors que cela n'a rien à voir ni avec la météo ni avec ce qui suit, que les amis kinksters de Rennes et des environs avaient retenu pour tenir l'un des 3 Munchs mensuels Rennais "concurrents", avec pour thème "BDSM et charge mentale".

Je ne saurais que trop vous intéresser à ce groupe Fetlife, ses membres sont d'attachantes personnes, au sens propre comme au sens figuré, dont les idées et les principes mettent un bon coup de pied aux fesses des "tenants" de la norme commune.

Sally & moi avions décidé de faire d'une pierre deux coups (ou d'une cravache 500 coups, selon comment on aime), aller à ce Munch, passer la nuit dans la capitale de la Bretagne et faire une séance BDSM.

Je ne savais pas ce qu'il se passerait - ou pas - ni ce que Sally me ferait - ou pas - sinon que je lui avais demandé la permission de porter mes nouvelles bottes.

Nous avions, bien-sûr, décidé aussi de nous faire plaisir, optant pour un hôtel un peu confortable et un peu "classe". Ben oui, tant qu'à jouer à être très méchants, autant le faire dans le confort d'une chambre un tantinet insonorisée, ne serait-ce que pour ne pas déranger le voisinage.

En guise de préparation et au Munch et aux jeux qui s'en suivraient, Sally m'avait demandé de me faire un lavement puis de passer une couche, que je devrais porter dehors sous mes vêtements. Sally avait eu la gentillesse de me faire porter une chemise "longue" qui évitait que d'aucun ne puisse se douter de ce que je portais sous mon jean.

Partis pour le Munch qui débutait à 19 h, à un peu plus de 500 mètres de l'hôtel. C'est sous un soleil de plomb que Sally me fit porter mon collier avec, par dessus, un foulard (oui, nous refusons que des
Le collier que je porte dans les séances BDSM, signe de ma soumission à Madame
Mon collier, symbole de ma soumission
anonymes ou, pire, des enfants, puissent apercevoir quoi que ce soit qui puisse caractériser nos jeux) pour la discrétion.

Je suis binaire ; A peine Sally me passe-t'elle le collier que je change. Je deviens un peu plus sa chose (plus que je ne le suis déjà au quotidien), sa salope, soumis et obéissant à ses demandes et ses ordres. C'est donc dans cet état d'esprit que nous allions et participions à cette discussion, intéressante et animée d'ailleurs et qui, comme dans tous les Munchs, par circonvolutions successives s'approchait puis s'éloignait du thème de départ pour en aborder beaucoup d'autres, ici la fortune des pratiquants BDSM, la différence entre charge mentale et charge sociale, ...

Bref, du bon jus de cerveau ... avec un collier pour ce qui me concerne.

Salope j'arrivais à ce Munch, salope j'en repartais, excité et en attente de ce qu'allait me demander Sally.

Nous nous arrêtions en chemin pour prendre de quoi nous sustenter (non, je ne vais pas non plus vous raconter ce que nous avons mangé, c'est du BDSM ici Monsieur, nous sommes une maison sérieuse) puis remontions à la chambre.

Les festivités ne tardèrent pas à démarrer. Première demande de Sally, bien-sûr, me mettre nu devant
Une poire de lavement, pour les lavements anaux avant nos séances BDSM.
Une poire à lavement
elle et en position d'attente. J'avais, plus tôt dans l'après midi, eu à me faire un lavement, je savais donc que mon anus serait sollicité dans la soirée.

A propos, nous avons établi une sorte de protocole d'avant séances, qui me permet de me "mettre dans l'ambiance" et qui offre à Sally la certitude qu'un certain nombre de choses ont d'office été réalisées avant que de ne commencer à jouer ou encore pour commencer ce jeu :


  • Rasage intégral
  • Lavement
  • Lavage
  • Nudité totale (sauf contre ordre)
  • Position d'attente à genoux au sol
Bref, c'est après avoir réalisé tout ce protocole, donc, que le jeu à proprement parler pouvait débuter. Ici, portant une couche, je n'étais pas totalement nu (suivez donc un peu !), mais telle était la volonté de Sally ce soir-là.

Le démarrage de la séance fut assez doux ; Sally me demandait de lui raser le sexe, chose Ô combien excitante pour qui aime sa Femme et sa Maîtresse tel que c'est mon cas. Je faisais de mon mieux pour le bien faire d'une part, d'autre part ne pas blesser Sally, pour elle avant tout, pour m'éviter une punition d'autre part.
Je dois reconnaître avoir assez bien mené ma tâche, pas de coupure et plus aucun poil sur le sexe de Madame, du bon travail !

Mon anus dilaté
Mon anus, ouvert
Madame m'a demandé de réaliser un "exploit" au mois de Juillet, exploit pour lequel je devrais avoir l'anus particulièrement dilaté. Aussi, immédiatement après que je me sois occupé d'elle, Sally m'ordonnait de me mettre à quatre pattes pour démarrer la dilatation de mon anus. Je ne croyais sincèrement pas, il y a encore peu de temps de cela, que cette partie de mon corps puisse être élastique à ce point. Je n'avais jamais été un grand pratiquant actif de la sodomie et jamais un passif, bien que j'y pensais souvent et que cela m'excitait. C'est grâce à Madame que j'ai tenté et que j'aime cela. 

Pour mener à bien cette dilatation, du lubrifiant (beaucoup de lubrifiant) et de la patience (pas mal de patience non plus), qui permettent d'ouvrir cette partie si tabou de l'anatomie humaine, à plus forte raison masculine, sous prétexte de saleté (version "officielle" à mon sens) de crainte de l'homosexualité (à mon avis la vraie version). Tant pis pour ceux qui ne veulent pas, je peux vous dire que c'est et très agréable physiquement et une réelle contrainte que de laisser Madame me dilater cet endroit. Lorsque je la sens enfoncer ces "choses" en moi, démarrant par un petit diamètre pour aller de plus en plus loin, je sais que d'une part mon corps va aimer mais aussi que mon cerveau sera de la partie ! 

La position adoptée pour cette pratique constitue, en elle même, un élément extrêmement excitant pour moi. Etre à quatre pattes, aux pieds de ma Maîtresse, rêvant de lui lécher pieds et chaussures, tout en attendant qu'elle démarre la pénétration, ne sachant jamais si elle ira doucement ou non, si elle voudra que je prenne du plaisir ou non, si elle me voudra salope ou juste soumis. Le simple fait d'être ainsi aux pieds de Madame est un bonheur, je la respecte ainsi et me met au niveau qui est le mien dans nos jeux. Madame a le pouvoir alors, absolu et total, sur ce qu'il va m'arriver, cette excitation du cerveau est le shoot absolu et ultime pour la salope que je suis alors !

C'est donc une dilatation "petit gode" qui commence, Madame sait où le mettre, comment le mettre et
Pénétration anale
Le petit gode rose, pour commencer
comment le faire bouger pour déclencher en moi de fortes vagues de plaisir. Elle sait où accélérer et quand le faire pour que je commence à "remuer du cul" comme elle le dit. 

Bien dilaté - et très excité - c'est l'exact moment que choisit Madame pour me faire nettoyer ses chaussures, dessus comme dessous.

Fétichiste comme je le suis lécher, les chaussure de Sally représente une récompense, c'est vrai. Mais en lécher la semelle, ça, j'ai toujours un instant de difficulté pour me lancer, Madame le sait et en joue, appuyant un petit peu plus sa chaussure sur mon visage à ce moment précis, pour me rappeler qui doit quoi à qui dans cette partition au sein de laquelle je ne suis qu'un instrument entre ses mains habiles, sous ses pieds si doux.

C'est donc avec un mignon gode rose dans l'anus que je suis allongé au sol, sur le dos, avec les chaussures de Madame sur le visage, nettoyant ses semelles de tout ce qu'elle a piétiné depuis mon dernier nettoyage. Je suis toujours surpris de l'absence de goût des chaussures de Madame. Elles sentent toujours bon, jamais de "mauvaises odeurs". Madame a les plus jolis pieds du monde, jamais ne me lasserais-je de les honorer.

Humiliante s'il en est, cette position est aussi excitante qu'elle me marque de honte ; Honte sans doute infondée, après tout nous sommes dans des pratiques entre adultes consentants et au fait de ce qu'il se passe ou peut se passer ; Honte sans doute face à un potentiel jugement de la bien-pensance, de mes propres inhibitions sans doute. Ou de mon éducation aussi, qui rejette tout ce qui a trait à la sexualité pour l'amener au point de ne pas exister, sorte de "don't ask, don't tell" (à un bien moindre niveau, soyons d'accord) qui fait que jamais ce sujet n'est jamais venu dans la discussion plus jeune, et donc par proportion, encore moins tout ce qui est en rapport à des sexualités alternatives pour ne pas dire déviantes.

Les semelles des chaussures de Madame
Semelles des chaussures de Madame
Mais je m'égare (c'est ma spécialité avec la langue de bœuf sauce tomates avec des cornichons coupés en petites rondelles). Honte, donc, disais-je, que de me retrouver ainsi à lécher les semelles des chaussures de ma Maîtresse, de celle à qui je dois tout ce que je deviens, ce que je suis et ce que je serais. Elle est ma parfaite éducatrice, conseillère, guide et phare dans ce brouillard qu'est le BDSM. J'aime ressentir à la fois cette honte en moi. J'aime, lorsque ma langue passe sur ses souliers, avoir la mémoire des endroits où elle a pu marcher, de ce qu'elle a pu y voir, y piétiner, ou pire ...
Les chaussures que porte Madame et que j'ai nettoyées.
Les chaussures de Madame

Ce n'est donc qu'après les avoir nettoyées et nettoyées encore et, au passage, que Madame m'ait donné quelques doses de Poppers pour me transporter vers cet univers différent que j'aime tant, qu'à nouveau, Madame me demanda m'ordonna de me mettre de nouveau à quatre pattes, dans ma position naturelle de soumis, attendant de recevoir ce qu'elle souhaitait m'infliger, pour son plaisir et ma punition.

Vue la configuration de l'endroit il nous était quasiment impossible, à l'heure qu'il était alors, de faire trop de bruit ; Nous le savions sans nous le dire, aussi la séance de cravache ne dura pas des heures, tout au plus le temps pour Madame de prendre son "carnet à punitions" (petit carnet dans lequel elle note mes erreurs au fur et à mesure et qu'elle vient vidanger sur moi lorsqu'elle en a envie) et de le vider, à grands renforts de "10 coups parce-que tu as oublié de me demander la permission de t'asseoir tel jour" ou "20 coups parce-que tu as oublié de m'ouvrir la portière de la voiture hier". Au total, si j'ai bonne mémoire, une bonne paire de centaines de coups, que je méritais et pour lesquels je devais et dois, c'est justice, remercier Madame de s'occuper ainsi de moi.

Ne pensez pas, si tant est que vous le pensiez, que ces remerciements sont là pour le folklore ; Ils font, pour moi, partie de la punition. Ils sont aussi une partie de ma recherche d'humiliation et de honte, après tout je remercie Sally de me punir pour une erreur que j'ai commis, alors qu'il me
Une punition humiliante et méritée
suffirait d'être meilleur soumis ou plus salope pour qu'elle soit, enfin, satisfaite de moi et n'ait pas à me punir. Ces remerciements sont une composante importante de la punition, sorte de "j'ai compris et je ferais mieux la prochaine fois", catharsis de l'instant et de mon besoin d'être rabaissé ou, du moins, mis au niveau qui est le mien.

C'est donc botté et à genoux au sol que je recevais cette punition de Madame.

Les fesses bien endolories, et les larmes aux yeux, Sally m'annonçait une pause pour nous sustenter. Bien-sûr, hors de question de m'asseoir au même niveau que Madame. Par chance, la chambre que nous occupions disposait d'un petit tabouret, que Madame désigna comme étant mon assise du soir.

Une enseigne de pizzeria
Kamoulox ?
Au passage, je tiens à le dire, les spécialités Italiennes (ou présumées Italiennes) de Pizza Del'Arte à Rennes (Place de Gaulle) sont à la fois bonnes, assez peu chères et d'excellente qualité. Je ne saurais que trop vous les recommander, pendant une séance BDSM ou non, d'ailleurs. Quoi qu'avec un peu de sauce piquante ... 😁

Reprenons nos esprits et retournons à nos jeux postprandiaux.

C'est donc rassasiés que nous reprenions, de nouveau à quatre pattes, prosterné aux pieds de Madame, en attente de ce qu'elle voudrait me faire subir. C'est avec un bandeau sur les yeux, et après avoir repris quelques doses de poppers que Madame vient lubrifier mon anus pour, de nouveau, le dilater, un peu plus largement et durement cette fois-ci. A ce propos, nouveau lubrifiant testé, le Elbow Grease dont l'efficacité, surtout ici en version chauffante, est réelle et ... vous comprenez où je veux en venir !

Titan, le nom du nouveau gode que Sally utilise sur moi, que je vous présente sur cette photo, mesure
Un godemiché anal que Madame utilise sur moi qui mesure 30 cm par 15
Titan, 30 cm par 15
pas moins de 30 cm de haut pour 15 cm à la base. Pour le moment, la pénétration n'est pas totale, elle s'arrête à un peu plus de 10 cm, ce dont je dois bien reconnaître que je suis assez fier pour le moment, bien que l'intromission de titan ne se fasse pas sans douleur, celle-ci demeure largement acceptable et elle fait partie du plaisir de l'acte en lui même. Je dirais même qu'à défaut, la dimension humiliation serait réduite. Prendre du plaisir de quelque chose qui est et un interdit et une douleur est un paradoxe que je ne parviens pas encore à gérer, mais que j'adore ne pas savoir gérer.

Et j'assume ce côté salope comme le demande Madame.

C'est en un quart d'heure environ que Sally passa du "petit rose" à Titan, au termes desquelles je prenais un réel plaisir, au point d'imprimer, moi
Un soumis avec un godemiché dans la bouche
Entravé, rempli mais heureux
même, les mouvements de sodomie à ce gode. Je n'ai pas eu d'orgasme à proprement parler, je ne sais pas réellement encore identifier un orgasme qui ne serait pas avec mon pénis, simplement car je ne sais pas si j'en ai déjà connu un. Mais j'imagine aisément ce à quoi je ressemblais ce vendredi soir, vraiment sous l'emprise d'un plaisir autant physique que mental, déclenché par et sous l'autorité de Madame, devant qui j'ai eu un comportement digne d'une traînée, sans doute ce que je suis au fond de moi, non ?

Je n'ai pas joui à ce moment là ; Mieux, je me suis libéré et j'ai enfin osé me livrer totalement et entièrement à quelqu'un. Est ce une preuve
Un godemiché anal dans l'anus
Dilaté
d'amour, je ne sais pas le dire, mais j'ai, devant Madame ce soir-là, accepté pour la première fois de ma vie de lâcher prise, de laisser les instincts les plus primaires prendre le dessus et contrôler ce que je faisais.

Merci, Madame.

La suite de la séance a été une nouvelle expérience, bouleversante et excitante.

J'ai toujours voulu tester l'isolement sensoriel. J'en ai parlé à Madame, et nous avons à dessein acheté un casque, du film d'emballage, ...bref, tout ce qui, à nos yeux permettrait de diminuer autant que possible avec nos faibles moyens les stimulations sensorielles environnantes. Dans l'idéal, il faudrait disposer d'un caisson d'isolation sensorielle, rempli d'un fluide de sustentation, ... autrement dit des équipements coûteux et inaccessibles à nos bourses.

Donc, c'est avec ces moyens, un casque de réduction de bruit, du film d'emballage, un baillon dans la bouche, un bandeau sur les yeux et mes fabuleuses bottes en caoutchouc que Sally m'a laissé, environ une demie-heure, à ne rien faire. Ne pas parler, ne pas entendre, ne pas bouger (chose impossible dans
Privation Sensorielle
Privé et isolé
tous les cas, le film en se collant à lui même enserre ce qu'il emballe, moi ici, et empêche tout mouvement), respirer le plus lentement et doucement possible (note pour plus tard, mettre un masque à gaz) et laisser mon esprit partir, là où il en a envie, me sentant totalement sous le contrôle de Madame. A ce moment-là, elle aurait pu faire de moi absolument tout ce qu'elle aurait voulu ; depuis me faire respirer du poppers jusqu'à m'étrangler, j'étais dans un état de servitude absolu et si plaisant. Se sentir, me sentir, fragile et sous contrôle, sorte d'absolue de la recherche qui est la mienne dans le BDSM.

Ces trente minutes, qui ont pour moi durées des heures, j'en suis sorti comme si j'avais passé une nuit entière de sommeil alors que, dans les faits, je n'ai fait que de micro sommeils de quelques secondes chaque. J'avais l'impression que mon esprit était parti, loin, très loin, et que mon corps, lui, avait profité de cette inactivité obligée pour reprendre du poil de la bête. J'étais dans un état d'excitation très particulier, pas sexuelle en fait. 

Une excitation totalement psychologique, très douce et profonde.

C'est sur cet isolement que la partie BDSM de notre soirée s'achevait, aux alentours de 4 heures du matin ; Sally m'a permis, après ces épreuves, d'enfin éjaculer et de prendre du plaisir, me faisant avaler ma semence, comme je le mérite.

Je remercie Madame d'avoir, cette fois encore, accepté de jouer avec moi et de moi, d'avoir accepté de ne pas voir ma faiblesse et mon incapacité et d'avoir laissé de côté mon aspect physique si rebutant, pour faire de moi un meilleur soumis, une chose plus adaptée à ses envies et ses desseins.

Je vous aime, Madame

Votre salope.

Des marques de cravache
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