Oui, reprochez-le moi ; j'ai peu écrit cette année. A ma décharge, 2019 aura été, sur beaucoup de points de vue, une année horrible et Sally comme moi avons hâte, c'est peu dire, de lui dire adieu et d'accueillir avec
Je ne posterais pas ici de "résumé de l'année kikou lol" parce que je n'en n'ai pas envie (et que je fais, ici, ce que je veux, na na na na nèreuuu) !
Je voudrais, donc, ami lectrice, ami lecteur, parler des "outils" qui composent ma soumission à Sally et qui, à tour de pour chacun, systématiquement pour d'autres viennent me mettre dans l'état de participer à une séance de jeu.
Je ne ferais pas d'inventaire de sex toy ou autre godemichet, chacun a les siens, là où ils doivent être et ce serait très classique ; Non, je voudrais parler des articles spécifiquement BDSM, que ce soit dans la manière dont Sally et moi abordons cette pratique ou, par ailleurs, ce qui m'excite pour plein de raisons.
Le Collier
Premier sur la liste, sans conteste, de notre relation BDSM, le collier. J'en possède plusieurs, certains![]() |
Mon collier, porté avec un body d'ABDL |
Pourquoi le collier ?
Sally sait que j'ai besoin d'un déclencheur pour démarrer une séance. Cela fait, d'ailleurs, partie de notre "protocole" de jeu. Passer le collier me contraint physiquement d'une part. En effet, les mouvements du cou, lorsqu'il s'agît d'un modèle comme![]() |
Collier de soumission discret, portable dans la rue |
Ensuite, le collier me ramène à l'état animal obéissant qui doit être le mien.
On ne peut pas ne pas sentir un collier dés lorsqu'on le porte ajusté et qu'on a dans la tête que c'est son état naturel - je dirais même en ce qui me concerne état "par défaut" - d'être soumis.
Le plus difficile, cela peut paraître surprenant, c'est de porter ce collier dans des endroits spécifiquement BDSM, tels que des munchs ou des soirées. C'est à ces occasions que l'humiliation d'être soumis se fait jour et que j'ai - presque - honte de ce que je suis devant d'autres, Dominatrices, Dominateurs, soumises ou soumis. Mais je sais bien que c'est un élément du jeu et de ma position que de devoir porter cette "estampille d'être" que constitue le collier, loin de moi l'idée de me révolter si Sally me le demande et que le contexte ne me semble pas trop hostile à dessein (oui, il m'est arrivé de refuser de porter le collier, pour des raisons qu'un blog entier ne parviendrait pas à expliquer mais, en résumé, car "je ne le sentais pas").
Les chaussons de pointes
![]() |
Mes chaussons de pointes portés au cours d'une séance |
demeurer sur la pointe des pieds avec et, enfin - et surtout peut être - ils rappellent une discipline qu'enfant je voulais pratiquer et que, parce que la culture, les traditions, les à priori, le surpoids, ... bref mon histoire intime, je n'ai jamais pratiqué, en portant ces chaussons (
Travestissement ?
![]() |
Les pointes à lacets Sansha Futura |
contrariété du mouvement "normal") et la douleur. L'esthétique vient en troisième position, j'adorerais trouver des pointes de couleur noire que je puisse porter "n'importe quand", étant celui - avec Sally bien sûr - qui sait ce dont il s'agît. C'est cette recherche d'exhibition qui fait partie de mon excitation en l'objet.

Travestissement : Précision
Je ne voudrais pas qu'il y ait dans mes propos le moindre commencement de début de malentendu. Je ne valorise ni ne dévalorise en rien le travestissement et celles/ceux qui le pratiquent. Simplement, cela ne fait pas partie des pratiques que j'ai identifié comme étant des moteur de mes jeux BDSM. En un mot comme en cent, comme je le dis et le répète, chacun s'amuse tel qu'il le souhaite, avec les sujets qu'il souhaite, du moment qu'il s'amuse avec le respect de ceux avec lesquel(le)s il le fait ;-)
Les bottes
C'est sans doute le dernier de mes fétiches découverts ; A la base, je ne voyais les bottes que comme des articles évitant d'avoir les pieds mouillés ;-)
![]() |
Mes bottes portées, ici, avec du néoprène |
Je suis récemment tombé "par hasard" (c'est à dire que je ne me souviens absolument pas du cheminement qui m'y a mené) sur des bottes en caoutchouc épais et, surtout, non doublées. C'est à dire que la peau est en contact direct et non "perturbé" avec le matériau. Cela engendre transpiration et frottement du caoutchouc contre les mollets et constitue quelque chose que j'aime énormément.
A mes yeux, ces bottes mélangent deux aspects concomitants ; le caoutchouc dont j'aime l'odeur, la sensation et l'aspect brillant, la transpiration que le port de ces bottes induit, qui plus est s'il fait un petit peu chaud au cours de la séance (ou qu'elle devient chaude NDLR). Vous le savez, la transpiration est un des éléments que je cherche à obtenir dans mes tenues et dans mes jeux. Ces bottes, que je porte toujours sans chaussettes évidemment, peuvent me faire transpirer énormément, c'est cool.
Elles viennent du site Allemand HML Fetish (https://www.hml-fetish.com/) qui les propose à un prix abordable sur la page dédiée, https://www.hml-fetish.com/fr/02_F-tiche/202_Bottes_en_latex/ du site.

Ca t'apporte quoi précisément ?
Il m'est toujours compliqué de répondre indépendamment à cette question ; En effet, dans mon approche fétichiste, les bottes en elles-mêmes, hors contexte et sans complément (bottes et latex, bottes et collier, bottes et cagoule, ...) représentent peu d'intérêt, sauf à les voir comme des accessoires simples de mode, et donc ne me procurent pas directement d'excitation ou d'attirance. Je ne les vois comme excitantes (comme la plupart de ce dont je parle dans cet article d'ailleurs) que sous les instructions de Sally et dans un ensemble à visée BDSM.![]() |
Nettoyage des bottes avec ma langue |
possibilité d'avoir un contact plus "profond" avec ces bottes et cette matière, l'avoir en bouche et la sentir "en moi" tout en me sentant "à ma place" au sol, à lécher ces bottes pour les rendre propres telles que Sally l'exigeait alors. C'est, en ce qui me concerne, la représentation du BDSM et de son pendant matérialiste (le fétichisme).
Les chaussures de soumis
En elles mêmes, ces chaussures n'ont rien de particulier ou d'extraordinaire. Ce sont des baskets converse "customisées" par Sally, pour moi.
C'est d'ailleurs par cette personnalisation qu'elles prennent toute leur valeur à la fois sentimentale et BDSM.
Au travers de ces chaussures, Sally m'a montré qu'elle voulait que je sois un peu plus que le soumis "dans la maison au cours des séances", que ces jeux dépassent le seuil de la maison pour s'exporter dans la vie vanille.
Et ces chaussures ont une particularité que les regards de tous, dans la rue, peuvent voir si, et seulement si je précise, ils peuvent capter ; Sally, lorsqu'elle les a commandés, a fait en sorte que l'inscription disponible sur les chaussures m'identifie et parle de moi :
Voici l'inscription que portent avec fierté ces baskets, au regard et à la face du monde je suis SA salope, je lui suis soumis et disponible, chacun doit et peut le savoir. Je me suis déjà posée la question de savoir comment je me comporterais si, un jour, d'aventure, quelqu'un prenait le temps de lire cette inscription. Et s'il s'en étonnait et m'en parlait. Sincèrement, je crois que deux options existent, soit la personne ne comprend pas ce dont il s'agît et n'en parle pas (pensant qu'il s'agît d'un mot en Anglais
par exemple), soit la personne comprend le fond de ce dont il s'agît et aborde frontalement ce message et le statut qu'il crée en moi, m'offrant d'échanger à propos sans devoir expliquer les bases. Auquel cas, je crois, que je parlerais et ferais mon "coming out" de soumis !
"Ma Salope"
![]() |
Inscription sans équivoque ... |
par exemple), soit la personne comprend le fond de ce dont il s'agît et aborde frontalement ce message et le statut qu'il crée en moi, m'offrant d'échanger à propos sans devoir expliquer les bases. Auquel cas, je crois, que je parlerais et ferais mon "coming out" de soumis !
Les sex-toys
On pensera que les sextoys sont d'abord faits pour les Femmes d'une part, d'autre part qu'ils ne servent que pour le sexe "vanille". Grande nouvelle, mesdames et messieurs les Vanilles, c'est faux, archi faux, totalement faux. En effet, les jouets sexuels, ceux qui reproduisent dans le principe un
sexe masculin en l'objet, sont utilisables pour toutes les formes de pénétration, vaginales, anales comme buccales. Et je peux vous dire que Sally ne se gène pas pour pratiquer ces deux dernières sur moi, quelle que soit la taille, la couleur ou la texture de l'olisbos utilisé !
La sensation, lorsque Sally me pénètre, est indescriptible ; douloureuse au premier lieu (je parle là d'une pénétration anale), elle pourra devenir, selon ses envies et la manière dont elle maniera l'objet, soit une source de plaisir (elle me demandera alors souvent de m'occuper moi même d'obtenir ce plaisir, car ce n'est pas sa charge), soit de plus en plus douloureuse.
A propos, en ce moment, j'ai envie de tester la pénétration longue et profonde. Pas "grosse" au sens largeur, mais avec un gode très long, que je sentirais entrer et entrer encore en moi, aussi loin que possible ; ami lecteur, quelque conseil pour moi ?
Mais je m'éloigne, je parle de cul et pas de soumission, pardon !
C'est parce qu'existe cette image qu'être pénétré, en tant qu'homme, est une forme d'humiliation. Sally prend la main sur ces siècles de domination masculine pour montrer, urbi et orbi, que les femmes ont le pouvoir et qu'elles peuvent, elles aussi, se montrer dures et pénétrantes.
C'est, réellement, la sensation que j'ai lorsque Sally joue avec moi de cette manière. Je me mets, sexuellement, disponible pour l'accueillir en moi.
L'humiliation devient plus complète encore lorsque Sally me fait prodiguer une fellation à un sexe en plastique, ajoutant généralement que je ne suis pas apte à le faire sur un vrai sexe. La fellation
renvoie, elle, à la recherche du plaisir égoïste de la plupart des hommes, au détriment des femmes qui ne sont, alors, vues que comme des "réceptacles" de ce plaisir. En me pénétrant ainsi, Sally fait de moi cet éventuel réceptacle d'une éjaculation imaginaire et potentielle.
Je dois remercier Sally de m'avoir fait découvrir ce plaisir ... J'ai hâte de passer à autre chose que des sexes en caoutchouc, s'il vous plaît Madame.
Je parle, ici, de ces "outils" de ma soumission. Il ne s'agît pas de dire que tel ou tel outil est idéal alors que tel ou tel autre est nul. Pas plus, d'ailleurs, qu'il ne s'agît de dire qu'il faut ou ne faut pas utiliser d'outil dans le cadre d'une relation BDSM.
Je ne parle, ici, que de notre expérience et de notre ressenti, à Sally et à moi, sa salope, dans nos jeux BDSM.
Je sais que certains de ces outils surprendront, peut être choqueront ou amuseront. Certain(e)s qui me lisent trouveront stupide mon attirance pour les chaussons de danse alors que d'autres auront eu la trique du siècle à lire cette partie. C'est là la magie du mystère de l'être humain. Nous sommes toutes et tous montés avec un mode d'emploi jetable et jeté, qui fait que nous avons des envies et des délires distincts les uns des autres.
J'ai longtemps, je dois le confesser, tenté de classer les goûts et les couleurs en "bien" et "pas bien", selon des critères bien personnels et individuels. (Je ne ferais pas en l’occurrence amende honorable car ce serait aller contre ce que je viens d'écrire ; après tout, classer ainsi les personnes est un choix de fonctionnement aussi respectable que de ne pas le faire). Je me suis rendu compte, lorsque Sally a accepté de m'aimer et de me prendre sous son aile, que je n'étais ni mieux ni pire que les autres et que j'avais, moi aussi, mon "pet au casque" qui me faisait être attiré par certaines choses pour le moins décalées.
Sagesse ou prise d'âge, j'ai compris avec le temps que tout ce qui est possible dans la sexualité est respectable à deux conditions : que l'ensemble des pratiquants soit en mesure d'accepter et que l'ensemble des pratiquants accepte. Le reste ...
Je conclue cette première partie de mes "outils" de soumission ... J'espère que vous prenez toujours autant de plaisir sur les chemins sinueux du BDSM.
Vue la date, je ferais une faute de ne pas en parler ... Soyez heureux, mangez, vivez, baisez, buvez ... passez de bonnes fêtes de fin d'année !
Bisous
Gregor
PS : Celui qui conduit, il ne boit pas, pas même un seul verre, bordel de chiotte !
![]() |
Titan, le plus gros de mes godes |
La sensation, lorsque Sally me pénètre, est indescriptible ; douloureuse au premier lieu (je parle là d'une pénétration anale), elle pourra devenir, selon ses envies et la manière dont elle maniera l'objet, soit une source de plaisir (elle me demandera alors souvent de m'occuper moi même d'obtenir ce plaisir, car ce n'est pas sa charge), soit de plus en plus douloureuse.
A propos, en ce moment, j'ai envie de tester la pénétration longue et profonde. Pas "grosse" au sens largeur, mais avec un gode très long, que je sentirais entrer et entrer encore en moi, aussi loin que possible ; ami lecteur, quelque conseil pour moi ?
Mais je m'éloigne, je parle de cul et pas de soumission, pardon !
Pourquoi la pénétration dans la domination ?
Depuis des siècles et des siècles, la femme a été pénétrée par l'homme et l'homme a pénétré la femme. Certes, la nature a fait son choix, mais je ne parle pas, là, de sexualité reproductive, uniquement "ludique". Par cette intromission, les hommes pensent avoir pris le contrôle sur les femmes, parce que symbole de l'épée et tout ça ...C'est parce qu'existe cette image qu'être pénétré, en tant qu'homme, est une forme d'humiliation. Sally prend la main sur ces siècles de domination masculine pour montrer, urbi et orbi, que les femmes ont le pouvoir et qu'elles peuvent, elles aussi, se montrer dures et pénétrantes.
C'est, réellement, la sensation que j'ai lorsque Sally joue avec moi de cette manière. Je me mets, sexuellement, disponible pour l'accueillir en moi.
L'humiliation devient plus complète encore lorsque Sally me fait prodiguer une fellation à un sexe en plastique, ajoutant généralement que je ne suis pas apte à le faire sur un vrai sexe. La fellation
![]() |
Sally m'a ordonné de sucer un gode |
Et le plaisir dans tout ça ?
J'ai très longtemps été très circonspect quant au fait que l'on puisse obtenir du plaisir au sens charnel du terme dans une pénétration. En fait, je l'ai été jusqu'à être, à mon tour, pénétré. Et j'ai alors pu constater que ce plaisir existe et qu'il est, dans une certaine dimension, supérieur au plaisir procuré par les autres formes d'actes sexuels. Je ne parlerais pas d'un orgasme au sens masculin du terme car la lacune d'éjaculation rend la comparaison compliquée, mais il y a un plaisir plus long, plus "sournois" et lent à être ainsi labouré et rempli.![]() |
Le plaisir dans la sodomie |
Je dois remercier Sally de m'avoir fait découvrir ce plaisir ... J'ai hâte de passer à autre chose que des sexes en caoutchouc, s'il vous plaît Madame.
Je parle, ici, de ces "outils" de ma soumission. Il ne s'agît pas de dire que tel ou tel outil est idéal alors que tel ou tel autre est nul. Pas plus, d'ailleurs, qu'il ne s'agît de dire qu'il faut ou ne faut pas utiliser d'outil dans le cadre d'une relation BDSM.
Je ne parle, ici, que de notre expérience et de notre ressenti, à Sally et à moi, sa salope, dans nos jeux BDSM.
Je sais que certains de ces outils surprendront, peut être choqueront ou amuseront. Certain(e)s qui me lisent trouveront stupide mon attirance pour les chaussons de danse alors que d'autres auront eu la trique du siècle à lire cette partie. C'est là la magie du mystère de l'être humain. Nous sommes toutes et tous montés avec un mode d'emploi jetable et jeté, qui fait que nous avons des envies et des délires distincts les uns des autres.
J'ai longtemps, je dois le confesser, tenté de classer les goûts et les couleurs en "bien" et "pas bien", selon des critères bien personnels et individuels. (Je ne ferais pas en l’occurrence amende honorable car ce serait aller contre ce que je viens d'écrire ; après tout, classer ainsi les personnes est un choix de fonctionnement aussi respectable que de ne pas le faire). Je me suis rendu compte, lorsque Sally a accepté de m'aimer et de me prendre sous son aile, que je n'étais ni mieux ni pire que les autres et que j'avais, moi aussi, mon "pet au casque" qui me faisait être attiré par certaines choses pour le moins décalées.
Sagesse ou prise d'âge, j'ai compris avec le temps que tout ce qui est possible dans la sexualité est respectable à deux conditions : que l'ensemble des pratiquants soit en mesure d'accepter et que l'ensemble des pratiquants accepte. Le reste ...
Je conclue cette première partie de mes "outils" de soumission ... J'espère que vous prenez toujours autant de plaisir sur les chemins sinueux du BDSM.
Vue la date, je ferais une faute de ne pas en parler ... Soyez heureux, mangez, vivez, baisez, buvez ... passez de bonnes fêtes de fin d'année !
Bisous
Gregor
PS : Celui qui conduit, il ne boit pas, pas même un seul verre, bordel de chiotte !
![]() |
Mes chaussons de pointes |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire